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UN COURS EN MIRACLES
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27 avril 2010

FUSION

Je me suis réveillée en larmes.
Ce n'était ni la peur, ni la joie qui les faisait couler mais une vibration trop forte pour moi.
Je marchais dans un quartier riche.
Je me vois, de dos.
Je porte un manteau.
J'ai l'air d'une dame, c'est si différent de ce à quoi je ressemble dans la vie.
Je suis mince, plus grande que ma taille habituelle.
Je suis dans un lieu inconnu mais je n'ai pas peur.
J'avance comme si je savais où j'allais malgré l'absence de repères ou de quoi que ce soit de familier.
L'instant d'après, quelqu'un m'appelle.
Nous étions pourtant éloigné l'un de l'autre et en un instant (en fait, c'est hors du temps), nous sommes face à face.
Moi, debout sur le trottoir, lui, assis, dans une grande voiture, vitre baissée.
Il me dit :
Tu viens (dit mon prénom), on va discuter.
En réalité, c'est prétexte.
Une manière détourner de m'inviter.
Il sait que s'il avait été trop direct, j'aurais refusé mais là, je contourne la voiture par l'avant, je prends place sur le siège à côté de lui.
Il démarre.
Je mets ma ceinture de sécurité.
Elle est trop courte et d'apparence étrange.
On dirait... je ne sais pas comment la décrire.
L'instant suivant, je passe mes deux bras par-dessus.
Je tiens des aiguilles à tricoter en bois précieux à la main.
J'en ai beaucoup.
Certaines tombent.
L'instant suivant, je suis chez lui.
C'est une maison inhabituelle.
Elle est grande, comporte de nombreuses pièces chacune aussi grande qu'un appartement.
Il y a des arbustes à l'intérieur.
Tout est ocre.
On croise son père.
C'est comme ça que je réalise qu'il a une vingtaine d'année.
Moi, j'ai quarante ans et vingt ans en même temps.
Rien n'est dit.
On sait.
On arrive à sa chambre.
Immense.
Face à nous, une horloge murale un peu enfantine.
D'un doigt, il la fait basculer sur la droite.
Elle revient à sa position initiale dans un mouvement de balancier.
Je remarque alors quelque chose que je ne vois pas.
J'entends seulement, Mickey.
Ca n'a pourtant rien à voir mais mon attention a été attirée là, volontairement. Mickey... Michel... Je pose mon regard ailleurs.
Une fenêtre très en hauteur sur le mur (c'est le deuxième fois que je vois une telle fenêtre placée si haute dans un rêve), un arbuste que je vois grand comme un arbre. .
Il a beau être jeune, il a une assurance sans limite. Ca rien à voir avec sa beauté. C'est l'assurance de quelqu'un d'immense. Je comprends que ce que je vois, n'est qu'un leurre. La personne que je rencontre n'est pas un jeune homme. C'est autre chose comme je ne suis pas celle que je suis d'habitude. Je suis la part de moi que je ne connais pas.
Je suis attirée par lui
Ca n'a rien de sexuel.
C'est l'attraction de la fusion.
L'arrêt de la séparation.
C'est l'expérience de se fondre en un.
Il touche mon visage.
Je ressens un amour indescriptible qui va au-delà de tout ce qu'on peut imaginer, rêver.
Plus rien n'existe que cet amour.
Ca n'a rien de corporel même si ça passe par le corps, en partie.
Il nous a suffit d'un regard et d'un simple contact pour vibrer d'une manière inimaginable.
Je me réveille.
Tout s'arrête et je fonds en larmes parce qu'à nouveau, c'est la séparation.
Je cherche à rester dans l'état du rêve, je cherche à prolonger mais ça s'efface peu à peu.
J'ai l'impression d'avoir été en contact avec l'amour dans une forme que je ne rencontrerai jamais dans cette vie mais que je connais pourtant. Dans de rares moments fulgurants, c'est un peu comme si j'y avais à nouveau accès. C'est à la fois frustant et rassurant. Frustrant de le voir s'évanouir et rassurant de me rappeler...

souffle - énergie - fusion

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