CE N'EST RIEN
Par moment, je regarde autour de moi et je vois tout autrement, exactement comme au cinéma, lorsque je regarde une scène filmée au ralenti, comme lorsque je suis dans la rue avec de la musique dans les oreilles et que j'ai le sentiment de faire, à mon tour, partie d'un film.
Et puis, brusquement, j'oublie que tout ça n'est pas réel, j'oublie que je ne risque rien et je me (re)mets à croire ce que je vois, vis, entends, ressens et ça me fait peur.
À petits pas, tout petits, je me rappelle que tout ça n'est rien, exactement comme le père de Neale D. Walsch le disait. Son mantra devient le mien.
C'est ce que j'aurais dû me dire hier soir quand les larmes se sont mises à couler toutes seules et que mon ventre s'est noué.
Tout peut s'écrouler... ce n'est rien.
Quand je m'en rappelle, tout devient si paisible, si doux, si beau.
Il faut juste que je m'en rappelle, que je finisse par ne plus jamais l'oublier.
Voilà, c'est ça, je joue un rôle dans un film et ce film s'appelle...