LE CHOIX FINIRA BIEN PAR SE FAIRE

Je me sens un peu perdue, tiraillée entre plusieurs enseignements, plusieurs voies qui semblent toutes mener au même endroit. J'essaye de me laisser aller, de me rappeler que mes pas seront guidés sur la route qui me conviendra le mieux. Chaque jour, en suivant le Cours, je vois les ponts jetés entre tous ces chemins. Ca fait maintenant plusieurs mois que je n'ai plus peur, que je ne suis plus triste. C'est déjà un si grand pas d'être sortie de cette ornière. Dimanche, j'irai au satsang comme je le fais depuis quatre mois. Je m'en réjouis à l'avance.

En écrivant cette note, je ressens un vague malaise, sourd, tenace, insaisissable.
Je viens de comprendre : je doute !
Et si je me berçais de (nouvelles) illusions ?!?
Avoir passé tant d'années à errer, à me tromper et douter encore...
Les larmes ne sont pas loin. C'était bien la peine d'avoir écrit plus haut que je n'avais plus peur, que je n'étais plus triste.
Petite rechute, passagère sûrement, mais rechute quand même.

Je n'arrive plus à méditer. Les enfants se réveillent beaucoup plus tôt qu'au beau milieu de l'hiver et je me couche trop tard pour me lever à cinq heures. C'est pourtant ce que je devrais faire seulement tout ne dépend pas de moi, l'appart est petit. Impossible de m'endormir à vingt et une heures comme je le faisais avant d'être mariée, comme j'en aurais envie et besoin. Je ne sais pas comment concilier des choses qui n'ont pas l'air d'aller ensemble.