CHERCHER L'ISSUE DE SECOURS
J'ai passé la nuit debout, à pleurer, à essayer de me calmer, à pleurer à nouveau.
À six heures du matin, je suis partie me coucher.
Avant de partir travailler, il est venu me dire au revoir, s'excuser pour la dureté de ses propos de la veille, pour dire que quoi qu'il arrive, il serait toujours là.
Je ne lui en veux même pas.
Je l'aime et il me semble que rien ne pourra jamais abîmer ça.
Et pourtant, j'en ai avalé des couleuvres.
Les enfants s'inquiètent.
Je ne sais comment les rassurer, comment les apaiser.
Ca fait un an qu'il tergiverse, que nous sommes suspendus à sa décision.
Il m'arrive de souhaiter qu'il s'en aille.
On en baverait mais au moins, ce serait la fin de l'incertitude.
C'est une torture mentale et il faut que ça s'arrête, d'une manière ou d'une autre.
Je suis épuisée.