Quelles sont nombreuses les femmes de mon
Quelles sont nombreuses les femmes de mon entourage qui m'annoncent leur séparation d'avec leur mari, compagnon, père de leurs enfants.
Et chaque fois c'est la stupeur.
Bien que ça n'ait pas de sens j'entends, certes de façon très étouffée et lointaine, ce vieil ego s'agiter et dire : que ça m'arrive à moi, passe encore (je me débrouille tellement mal) mais pas elle !
D'abord, parce que je m'appuyais sur l'image de bonheur que ces couples me renvoyaient.
Fallait-il qu'ils donnent sacrément bien le change comme nous l'avons fait nous aussi.
Même si l'impression est très diffuse, il me revient le sentiment d'avoir été trahie.
Quoi ?
Nous jouons tous une comédie ???
Apparemment oui mais fort heureusement, quand enfin, je me rappelle que le rôle de chacun n'est qu'un rôle, que les choses, même les soi-disant plus douloureuses, sont remises à leur juste place, tout est léger.
Il reste ce champ de ruines.
Ces murs qu'on a finit de tenir pour qu'ils restent debout.
Terminé l'épuisement.
Bas les masques !
Ce qu'hier encore, on appelait amour, n'était pas de l'amour.
Maintenant, à nous la découverte de ce qu'il est vraiment.
Et les ruines ?
Qu'est-ce qu'on en fait ?
On les balaye et on les jette, on les laisse en l'état, on les contemple, le temps de le regarder enfin pour ce qu'elles sont ???
Qu'est-ce qu'on fait au juste ?
Au travers de mes propres désastres, j'ai fait mes classes.
Maintenant, j'écoute ces femmes, j'entends leurs pleurs, je les vois regarder leurs chaînes.
Pas facile pour nous de nous libérer, écartelées que nous sommes entre contraintes matérielles, enfants et compagnie.
Tant pis si tout ça est embrouillé, imprécis, flou, mal écrit et tout ce qu'on voudra.
Avec ce blog, je note ci et ça.
Je le partage tel quel sans avoir la prétention d'imaginer que ça intéressera quelqu'un.
Je le partage parce que je le sens comme ça.
Il n'y a pas de vocation précise.
Le jour où ça me gonflera, je continuerai en privé.