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UN COURS EN MIRACLES
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2 octobre 2009

PETIT ÉCLAIR

La migraine m'a réveillée à quatre heures trente.
Aux alentours de huit heures, j'ai cru que ma tête allait éclater.
Après m'être passé un peu d'huile essentielle sur le front, je me glisse dans le bain.
Je suis rapidement soulagée.
De temps en temps, je lis quelques lignes du livre d'Eric Baret, Les crocodiles ne pensent pas, puis, je laisse mon esprit flotter.
Au moment de sortir, bon sang, mais c'est bien sûr !
Deux points s'éclairent, l'un sur la vie qui nous remet sans cesse face à nos difficultés, l'autre concerne cette mécanique je ressens en moi avec les mots (je comprends avec mon cerveau puis, ça descend en profondeur et je comprends de l'intérieur).
Je ne suis pas sûre d'être capable d'exprimer tout ça clairement mais j'essaie quand même.

Je m'entends encore dire à une amie que la Vie nous repasse sans cesse le plat, jusqu'à ce que nous acceptions d'y goûter et de digérer. Quelque chose me gênait parce que ça avait un côté assez violent.
Ce matin, au sortir du bain, j'envisage les choses différemment.
Comme l'évoque Marianne Williamson dans la video ci-dessus, nous sommes sur une espèce d'ellipse qui tourne en permanence. C'est la raison pour laquelle nous nous retrouvons de manière cyclique face à des situations. Celles qui nous « posent problème » sont très remarquées tandis que les autres passent inaperçues. La Vie ne s'acharne pas sur nous, elle suit son rythme. Ce ne sont pas les situations qui s'améliorent ou se règlent d'elles-mêmes mais c'est nous qui changeons face à elles. Je ne sais pas ce qui nous bloque mais parfois, il nous faut des années et plus encore pour accepter la nécessité de regarder les choses autrement, d'essayer une autre façon de réagir, de grandir.
Si certains sont plus résistants à la douleur, ils se tapent la tête sur les murs plus longtemps que d'autres, jusqu'au jour où, n'en pouvant plus, ils comprennent que le mur ne cèdera pas, ne changera pas. Ils changent.
Entretemps, il arrive qu'ils comprennent qu'ils n'ont pas besoin de changer mais simplement de ne plus dire non.

Comprendre avec sa tête puis comprendre de l'intérieur.
Je l'exprimais comme ça sans être capable d'expliquer pourquoi, chez moi, ça se passe presque toujours en deux temps.
Et puis, je me suis souvenu des propos d'Eric Baret qui disait, en substance, que les mots en eux-mêmes n'ont aucune importance mais qu'ils sont comme des invitations, des propositions, des portes ouvertes.
Ce sont des occasions d'ouverture.
Je ne sais pas si ça vous parle.
J'y reviendrai.

Maintenant que j'ai terminé de noter ce petit éclair encore confus qui m'a traversé l'esprit je n'ai pratiquement plus mal à la tête.
Merveilleux non ?

Je vous souhaite de vivre une belle journée !

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Commentaires
S
Je n'ai jamais pensé que la vie s'acharnait sur nous, mais je n'avais pas non plus compris ce que tu viens d'expliquer, et je trouve ça passionnant! je vais vite regarder la vidéo, merci ma chérie!
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