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UN COURS EN MIRACLES
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1 septembre 2009

ANGOISSE ET TRISTESSE

Je cherche ma recette pour chasser cette boule d'angoisse qui se loge dans mon abdomen, me serre la gorge et me coupe le souffle.
Je vais trouver.
Au moins, j'en ai conscience, je sais que ce n'est pas vrai, que je ne risque rien, que ce qui me noue le corps de la tête aux pieds c'est de refuser cette contrainte de m.... qui est là.
En souhaitant qu'elle n'y soit pas alors que je ne peux pas la faire disparaître, j'ai tout lieu d'être angoissée puisque c'est un combat perdu d'avance et qu'en plus, je n'ai aucune envie de le mener.
Ca reviendra chaque année, pour longtemps encore.
Il va bien falloir que je surmonte ça, que je le dépasse et que je finisse par en rire.
Quand j'aurai cessé de me cabrer, je resterai libre du 1er janvier au 31 décembre !
Pour le moment je me sens à peu près aussi bien qu'une biche menacée par un fusil.
Ca va passer, ça va passer, ça va passer, ce n'est rien, tout va bien, je suis en sécurité, je vais bien, je suis parfaitement responsable, maître et créatrice... respirer... laisser couler les larmes si elles veulent absolument rouler sur mes joues.
Ca se bouscule dans ma tête, dans mon corps.
Oui, c'est la fin d'un été qui ne reviendra plus jamais pour la bonne et simple raison qu'il y en a déjà un autre qui attend.
Mais non ce n'est pas triste, je t'assure.
C'était beau et pour une fois, c'était paisible et plus libre que ça ne l'a jamais été.
Oui, mais ,e ne supporte plus la contrainte, je ne supporte plus de faire des choses qui n'ont aucun sens pour moi parce que décidées par d'autres qui ne me connaissent même pas, de suivre un rythme qui n'est pas le mien, de faire semblant de voir ceci alors que je vois cela et... et de subir toute cette vie qui n'est pas la mienne.
Je ne supporte plus ce fossé qui se creuse entre nous lorsque je lui parle d'amour et qu'il me parle d'économie.
Mais au fait, je n'ai pas à supporter ça, je n'ai pas à offrir le flanc.
Il ne veut pas ?
Quelle importance.
Oui mêêêê, c'est comme si on me tirait en arrière à chaque fois que je fais un pas en avant, comme si on me plongeait la tête sous l'eau à chaque fois que je respire...
Mais si ça va.
J'ai le choix !!!!!
Ca serait bien que je garde ça présent à l'esprit, que je me rappelle que c'est moi qui décide de regarder le côté sombre ou le côté lumineux.
Mais réveille-toi !!!!
Rappelle-toi !!!
C'est toi qui décide, personne d'autre.
Ca y est, ça revient ????
Remplir ses poumons d'air, garder, souffler, garder, respirer à nouveau...
C'est merveilleux non ?
Alors, tu vois bien que ça n'a pas d'importance.
Tu vois bien que ton ventre va déjà mieux.
Continue.
Respire, souris, soie là et uniquement là.
Ah ben tu vois.
Ce n'est pas si difficile.

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Commentaires
S
C'est tellement vrai ce que dit Vincent! Et en même temps ça m'a fait reflechir...suis-je vraiment prête à tout perdre? Serais-je prête à vivre sans argent, enfant, maison, santé? Pourrais-je survivre? (Katie Byron souvent le dit aussi)car si je suis prête à tout perdre, j'ai tout gagné. C'est là, ma vraie liberté! Et je pourrais mieux savourer ce que j'ai....D'apprécier chaque instant tel qu'il est, comme un cadeau...;rien de grave ne peut plus m'arriver alors, car je suis prête à tout accepter. (et grâce au comm de Vincent, que je remercie vivement) je me rends compte aussi, où j'ai encore du Travail à faire...<br /> <br /> je m'imagine sans mon mari que j'aime si tendrement...pourrais-je encore respirer? Manger, penser, exister? Sans ma maison, sans argent, pourrais-je encore profiter du soleil, des sourires, du sandwich qu'on m'offre?<br /> <br /> Oui, je le pense, mais je vais Travailler encore...si je suis libre de la crainte de perdre quoi que ce soit...je pourrais finalement mieux aimer ce que j'ai , je pourrais passer des moments avec ceux que j'aime, sans être ailleurs dans ma tête à cause des peurs.<br /> <br /> je pourrais cesser d'interpréter les regards des personnes que j'aime, d'une façon ou d'une autre, mais les accepter pour ce qu'elles sont vraiment, sans vouloir quoi que ce soit d'eux, car j'ai suffisamment d'amour pour remplir l'univers....<br /> <br /> Je commence à voir encore plus clairement....et toi?
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U
Vincent, merci pour ton commentaire. Je vais prendre mon temps et y revenir. En attendant, bonne journée à toi aussi :-)
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V
Il est vrai que l'attachement à son histoire est créatrice de souffrance, car cette identification lui donne une réalité personnelle qu'elle n'a pas en "fait". La vie est toujours là, pas concernée par l"histoire, et nous le savons nous en avons la conviction intime. Lorsque le personnage est placé dans une situation extrême où le scénario devient tragique,, c'est quelque part formidable. Car là, nous avons la sensation de tout perdre, perdre le sens, le contenu "de notre histoire". à ce moment une faille salutaire se produit qui nous met face à nous même, et avec cette impression que tout s'écroule, jaillit en nous cet espace, cette liberté, cette vacuité que nous sommes et qui est "libre" de toute histoire, de "notre histoire". Et qu'en "fait" rien ne s'est réellement passé hormis dans nos pensées, notre imagination et l'identification à une suite d'instant qui sont comme le "rêve" qui disparaît au réveil. Notre "vécu" se dissout, se dilue dans l'instant de "la Présence" qui est "nous même" sans "notre histoire"......la Vie quoi!<br /> Bonne journée à toi ucem
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