COMMUNION
Si vous saviez vous observer, vous constateriez que la plus
grande partie de votre vie affective est faite d’échanges
subtils et que ce sont ces échanges qui vous nourrissent.
En sortant de chez vous le matin vous rencontrez des hommes et
des femmes pour qui vous avez de l’amitié, de la
sympathie ou de l’admiration : vous les saluez, ils vous
rendent votre salut et vous êtes heureux. Ces
échanges se font par l’intermédiaire de votre
cœur, de votre intellect, de votre âme et de votre
esprit.
Vous direz que vous n’avez pas tellement l’occasion de
rencontrer physiquement des hommes et des femmes qui vous
inspirent ces sentiments d’amitié ou d’admiration…
Qu’importe ? Vous pouvez les entendre à la radio ou
les voir à la télévision. Et il y a aussi
les livres que vous lisez, la musique que vous écoutez,
les œuvres d’art que vous contemplez et qui vous
émerveillent. Est-ce que ce ne sont pas des
échanges que vous faites avec des créatures ?
Par leurs chefs-d’œuvre les artistes vous donnent quelque chose,
et vous, par votre admiration, par votre amour, vous leur rendez
quelque chose. Bien sûr, beaucoup sont morts, mais leur
âme et leur esprit qui ont créé ces
chefs-d’œuvre sont immortels et vous continuez à
communier avec eux.
J'aimerais ne plus chercher la confirmation de ce dont je fais l'expérience.
Pourtant, tellement prise de doute, je la cherche encore.
Est-ce que je vis vraiment ci ou ça, est-ce que je prends mes désirs pour des réalités ?
Ces question qui reviennent encore peuvent être lancinantes aussi, lorsque je tombe sur l'expérience de quelqu'un d'autre similaire à la mienne, je suis folle de joie.
Encore une interrogation qui tombe, l'apaisement qui vient.
Ce qui est dit là, par Omraam Aïvanhov, génère ce calme.
Et comme je repensais aux commentaires de Raksha et de Shandora (merci) qui ne cessent de faire leur possible pour m'ouvrir les yeux sur le fait que je n'ai besoin de personne pour trouver l'amour, j'ouvre Conversation avec Dieu, tome 2 pile poil à la page qu'il me fallait. À croire que le moment où je vais enfin lâcher prise esst tout proche.
La route est longue mais j'avance, enfin, je l'espère.