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UN COURS EN MIRACLES
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30 août 2008

LES AMI(E)S

Je trimballais un vieux chagrin ravivé par le départ proche d'une amie qui s'installe à l'autre bout du monde.
Malgré la conviction de n'être jamais abandonnée réellement, c'est ce sentiment qui m'a envahie. Je me suis mise à pleurer en pleine rue. Vue l'heure matinale, il n'y avait pratiquement personne, heureusement pour moi.
J'ai fait un saut chez la boulangère qui m'a fait des confidences et m'a offert quelques conseils de son cru. Nous nous aimons beaucoup. En sortant de chez elle, j'avais le cœur un peu moins lourd.
De retour à la maison, j'ai écrit un mot à mon amie pour lui dire que j'avais du chagrin de devoir la quitter à nouveau (elle était déjà installée dans un autre pays plus proche) puis je me suis remise à pleurer. Mon oreiller était trempé.
Je me suis secouée pour emmener les enfants au square. Ils étaient heureux comme des rois d'y retrouver leur nouveau copain. J'ai fait la connaissance de ses parents. Adorables. Nous sommes voisins. En les quittant, j'étais rassérénée.
Mon amie part toujours s'installer à des milliers de kilomètres seulement, ça va mieux.
Est-ce que le grand tout, dieu, la source, l'univers... peu importe le nom a mis des personnes adorables sur ma route durant toute la journée ?
On dirait bien que oui.
J'étais très entourée et si ça ne change rien à la situation, j'ai cessé de pleurer.
Alors, juste pour ça, merci la vie !

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Commentaires
U
Marie-Claire, votre commentaire me fait monter les larmes aux yeux. Merci pour tant de douceur. C'est tellement beau et bon.<br /> Peut-être nous sommes-nous déjà coisées, je fréquente beaucoup cette librairie (Gary Renard y a donné une conférence il y a quelques mois, c'était un moment très fort pour moi).<br /> Le "hasard" fait bien les choses.<br /> Je vous souhaite de vivre une très belle journée.<br /> À bientôt.
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K
chere amie inconnue, en vous lisant, j'ai l'impression de vous connaître, que je vais m'asseoir sur un banc près de vous dans un square et que nous allons parler ensemble comme si nous nous connaissions depuis toujours. Votre musique est si douce, si simple ; elle touche mon coeur. Elle coule comme de l'eau. Je cherchais un texte de gary renard qu'on m'avait passé récemment, après son passage à les cent ciels et je ne le trouve plus. Et je suis tombée sur vous.<br /> Merci de votre jolie présence<br /> Marie Claire
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